Hayashi Andha • little human in da plaaaace

Un nom si étrange passé les frontières de l’Inde. À l’origine, il aurait dû s’appeler Andhera, signifiant dans cette langue « Sombre » ou « Ebène » pour la nuit qu’il avait fait passer à sa mère en naissant, mais également ces cheveux et ces yeux noirs si caractéristiques, contrastant avec une peau claire. Au lieu de ça, par une erreur d’enregistrement du prénom, c’est « Aveugle » que signifie Andha. Il ne l’a su que bien plus tard, en a eu honte, puis a cessé de se tracasser, ses parents n’y accordant peu d’importance du fait qu’ils ne vivaient pas en Inde. Mais alors comment expliquer le lieu de sa naissance ? Une histoire amusante, comme le reste de sa vie sur les grandes lignes. Un voyage, des vacances, madame Hayashi ne pouvait plus prendre l’avion et son mari trop soucieux pour qu’elle se permette le déplacement. Durant une année, le chef de famille a dû faire le voyage, laissant sa femme enceinte aux mains d’un hôtel de luxe, bien vite remplacé par une petite maison moins coûteuse qu’il louait. Ce n’était pas la première fois. Monsieur Hayashi avait pour demander la main de sa dame parcouru plus de kilomètres il lui semblait que quiconque et cela, pour des allers retours entre Corée du Sud et Japon. Leur rencontre n’a rien d’exceptionnelle, c’est un employé représentant d’une entreprise Japonaise qui en sortant de convention après avoir lorgné sur sa ravissante voisine lors d’une conférence lui est rentré dedans en voiture sans le vouloir. Manque de chance, elle est avocate. Ils se sont très mal entendus, mais le manque de leurs chamailleries quotidienne durant le séminaire les a poussés à se revoir, fin de l’histoire.

En fin de compte, lorsqu’Andha a eu un peu plus d’un mois, par simple précaution, ils ont pu retourner chez eux, appréciant de ce fait une vie de famille idéale ou presque qui avait été séparée par un tout petit bout de chou qu’il était. Fort heureusement, on ne lui en tint pas rigueur, couvé, toujours à mesure que les années passaient. Mais il y a toujours une autre version des faits pour gâcher une vie. Une vie double que menait son père depuis sa naissance. Une vie qu’il n’a pas laissé tomber et qui a eu raison de son mariage. Il n’a pas eu d’autres enfants, mais son idylle avait suffi pour ne pas être pardonné. Contraints d’assumer leur engagement, les efforts fournis pour éduquer et élever Andha ne le rendait pour autant pas indifférent au supplice de cette vie. Le couple battait de l’aile, ils se déchiraient silencieusement. Disputes, cris parfois quand ce n’était pas le traitement du silence, Andha avait entendu depuis si longtemps tout cela qu’il avait fini par l’ignorer. Ses parents l’aimaient et il voulait bien jouer le jeu pour ne pas être mêlé à tout cela. Il n’entendait, ne voyait, ni ne disait rien pour son bien au détriment de celui de ses parents.

Les seules raisons pour lesquelles Andha se montrait vraiment et craquait n’impliquaient pas ses parents. Il n’y en a eu que très peu, méfiant par nature, mais accordant son temps à qui en voudra bien (ou pas), ce n’est donc pas la trahison qui le mettra dans tous ses états, rares sont ceux qui ont su gagner sa confiance au point de lui faire mal. C’est un accident de voiture tout ce qu’il y a de plus banal qui a brisé les chaines entravant les émotions qu’il contenait au mieux. Une petite fête avait été donné à son lycée, il avait un peu bu, mais il était passager. Tous ses amis dans le même état, mais prendre le volant dans ces cas-là est dangereux. Si son cœur avait battu plus fort en raison de l’incompréhension des tonneaux qu’ils ont fait, ils étaient tous vivant à l’exception des deux types en face. Il ne s’en est jamais remis, il n’en parle à personne, mais sa perception du monde avait changé ce jour-là. Il aurait aimé connaître les risques, pouvoir maintenir en vie l’un des motards, mais aucun d’eux n’avait su à l’époque. Aujourd’hui, au-delà des premiers secours qu’il était capable de donner, c'est le métier de secouriste qui forge ses ambitions, pour ne plus jamais se mettre en danger ou quiconque. Mais il arrive encore qu’Andha se fiche du danger, ou ignore son instinct passé en mode veille pour prendre des risques et devenir la cible afin de se sentir moins coupable. Andha est un élève sage d’apparence, si simple à comprendre en surface, et pourtant. Rien ne le différencie, il est humain, il est par définition plus difficile que n’importe quelle autre créature et à la fois si prévisible. Andha ne jouera pas les preux chevaliers parce que c’est son devoir ou par soif de justice. Il le fera pour se sauver lui-même, pour sauver quelqu’un de plus par la même occasion, pour réparer les dégâts et payer une dette dont il ne se débarrassera jamais.

☇ Garde du corps face à Arata, ça va être drôle tiens! xD Bon bah j'ai rien de plus à dire hein tu sais déjà tout! Ah si, réserves moi un rp, j'ai déjà une idée